On a choisi le nom du projet ! ;-)


Pas à pas / jeudi, avril 16th, 2020

L’idée de nommer le projet « La soupe aux cailloux » datait de quelques mois, mais afin d’être sûr de ne pas passer à coté d’une autre bonne idée, nous avons appliqué un processus :

  1. Définir un cahier des charges
  2. Brainstormer
  3. Filtrer selon le cahier de charges pour voir si les candidats le validaient

And the winner is…

La soupe aux Cailloux

Auberge participative

Ce qui nous a plu dans ce nom, c’est d’abord le conte traditionnel, aussi appelé La Soupe de pierres qui montre comment la débrouillardise, l’initiative et la coopération permettent de sortir de l’embarras. Il illustre le proverbe « Aide-toi et le ciel t’aidera. » Vous trouverez le conte en fin d’article.

Mais quel rapport entre ce conte et le projet d’auberge participative de Damblainville me direz-vous?

Et bien nous cherchions un nom simple, facile à mémoriser, sans jargon. Un nom pas trop « mode », bobo, ou d’une poésie ronflante (ex: l’auberge de la renaissance 😉 ). Un nom avec une histoire qui parle de nos valeurs.

Métaphore que nous y voyons :

La Soupe c’est ce qui va nous nourrir, physiquement comme humainement. Les cailloux, c’est cette bâtisse de pierre qui, sans ce projet, serait qu’un poids. Les ingrédients, c’est ce que chacun peut y apporter.

Le conte parle aussi de leadership bienveillant : lancer une initiative qui déclenche d’autres initiatives (l’envie d’y ajouter sa touche), réunit les intérêts personnels en un projet commun qui bénéficie à tous.

Le sous-titre « Auberge participative » permet de préciser le projet :

  • Auberge, tout le monde connais : un endroit où l’on dors et on mange
  • Participative, on commence à sortir des habitudes : le terme donne une piste sur le coté « coliving »/auto-gestion sans pour autant utiliser du jargon.

Le conte

Il en existe plusieurs versions, mais voici celle qui nous plait le plus, elle est extraite du livre “Histoires pour vivre heureux”.

Histoires pour vivre heureux

En plein cœur de la Sibérie, au nord de la très grande Russie, vivait une vieille babouchka qui connaissait le secret du bonheur.

Depuis des années, cette babouchka allait de village en village pour dévoiler son secret à qui voulait bien l’entendre. Alors qu’elle traversait un village encore inconnu, elle frappa à toutes les portes afin de trouver un lit pour la nuit. Mais personne ne lui ouvrit.

– Ces gens restent chez eux, ils ne savent pas être heureux, se dit-elle. Voilà un endroit pour moi !

La babouchka commença par ramasser du petit bois pour allumer un feu. Puis elle alla remplir sa gamelle au puits et la posa dessus.

Un petit garçon s’approcha d’elle :

–  Que faites-vous ?

–  Je fais une soupe aux cailloux, répondit-elle. D’ailleurs j’aurais besoin de trois

grosses pierres rondes. Sais-tu où en trouver ?

Le petit garçon fila chercher trois belles pierres, qu’il lui tendit.

–  Ces pierres feront une excellente soupe, dit-elle en les plongeant dans l’eau. Dommage qu’on ne puisse pas en faire beaucoup dans cette gamelle…

–  Ma mère a une grosse marmite ! dit le garçon. Je vais la chercher !

Alors qu’il prenait la marmite, sa mère lui demanda ce qu’il faisait.

–  Il y a une babouchka sur la place du village. Elle fait une soupe aux cailloux…

–  Une soupe aux cailloux ? songea-t-elle. J’aimerais bien voir ça !

La mère suivit son fils sur la place du village. Puis, intrigués par la scène, les villageois sortirent un à un de chez eux.

–  Évidemment, précisa la babouchka, la vraie soupe aux cailloux doit être assaisonnée avec du sel et du poivre, mais je n’en ai pas…

–  Moi, j’en ai ! dit un villageois.

Et il disparut avant de revenir avec du sel, du poivre et d’autres épices de la région.

La babouchka goûta la soupe :

–  La dernière fois que j’ai eu des pierres de cette forme, j’y ai ajouté quelques carottes, c’était délicieux !

–  Des carottes ? demanda une autre femme. Je crois que j’en ai une ou deux chez moi. Je vais voir…

Et la femme revint avec un panier rempli de carottes… ainsi que deux beaux choux, qu’elle se pressa de jeter dans la marmite.

–  Hum, soupira la babouchka. Quel dommage que je n’aie pas d’oignons, ce serait si bon !

–  Oh oui ! dit un fermier. Je cours en chercher !

Et petit à petit, chacun apporta de quoi enrichir la soupe. Quand l’un avait à cœur de donner, le suivant donnait plus encore. Poireaux, tomates, saucisses, lard fumé…. La soupe dégageait à présent une délicieuse odeur. Enfin, la babouchka déclara :

– La soupe est prête !

Tous se réunirent alors autour d’une grande table, apportant avec eux pains et boissons. Quel festin ! Au village, on n’avait jamais vu ça !

3 réponses à « On a choisi le nom du projet ! ;-) »

  1. Très joli nom et très joli conte que je découvre.
    On vous souhaite plein de bonnes soupettes préparées dans vos marmites !

    Bise,
    Shirley et JR

  2. aides toi , le ciel t’aideras ….. super philosophie….. ça me parle…j’ai bien l’impression que c’est la base de la vie! le conte est génial….
    c’est aussi la morale de la fable de Lafontaine  » le charretier embourbé ».

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